Frans vit dans le centre de soins résidentiels depuis sept ans. Ses yeux brillent, il raconte des blagues et taquine tout le temps. Comme il le dit lui-même, je suis un homme triste.
Je connais ma femme depuis que nous sommes allés à l'école. J'ai exercé plusieurs métiers : chauffeur de camion à DEROO, briquetier à Dumoulin. J'ai également travaillé en France.
A un moment donné, j'ai eu une nouvelle hanche. C'était une opération sérieuse. Et après l'opération, je n'ai pas pu m'arrêter de travailler. Quand ma femme et ma fille sont allées faire des courses, j'ai commencé à travailler dans le jardin d'hiver, sous un soleil de plomb. Je suis tombé et je n'ai pas pu me relever. Finalement, deux frères qui vivent à côté de chez moi ont pensé que quelque chose allait sérieusement mal. Ils ont appelé une ambulance. Ma nouvelle hanche s'était déboîtée. Le remettre en place m'a fait mal.
À mon retour de l'hôpital, j'ai voulu retourner à la serre, mais à ma grande surprise, j'ai vu qu'elle avait disparu. Ma fille avait demandé de l'aide aux agriculteurs pour les faire tomber. Je n'étais pas en colère. Ma fille était parfaite. Alors j'ai fait du vélo. J'étais si souvent absent que mon fils a saboté le vélo. Mais même cela n'a pas pu m'arrêter. Oui, ma fille et mon fils sont mes héros.
Frans Doom de Langemark-Poelkapelle
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